Une musique qui m’amène à me replonger, avec joie, dans les textes de Philippe Jaccottet :
» Dire comme je l’ai fait, à la légère, que ces arbres étaient nus, nous égare déjà vers des souvenirs ou des rêves
qui ne sont pas de saison; ces arbres sont beaux, mais d’une beauté d’arbre.
Ce que nous voyons d’eux, simplement, c’est le bois, encore sans feuilles; sentez-vous que ce seul mot déjà,
loin de nous égarer, nous aide à pénétrer dans l’intimité de ce moment ? «





