« mais
le souffle
que tu ne retiens pas
est
le tien
quand tu respires »
In L’ajour, André du Bouchet
Ici, entre les lignes sculptées de la roche, la nature trace…
Des histoires de temps en haut, en bas.
De pierre et d’eau.
J’examine chaque espace, mouvement et son.
À l’affût du moindre signe.
Au sommet, ça chauffe, ça craque, ça se détend, ça fond.
Et puis, d’un coup… ça lâche et ça trace.
Vite, tellement vite.
Ça avance… ça avance vers moi à une vitesse folle.
J’en ai le souffle coupé.
Les oiseaux, eux, poursuivent leurs mélodies.
Une carte se dessine devant moi.
Un nouveau monde.
